En tant qu’infirmière libérale, vous jonglez au quotidien entre soins aux patients et gestion administrative. Et parmi les éléments essentiels à maîtriser, la Nomenclature Générale des Actes Professionnels (NGAP) tient une place centrale. Ce document règlementaire, en vigueur depuis l’arrêté du 27 mars 1972, encadre la codification et la facturation des actes infirmiers pris en charge par l’Assurance Maladie.
 
Que vous soyez débutante en libéral ou que vous souhaitiez simplement optimiser votre facturation, ce guide pratique vous apportera une vision claire et pragmatique de la NGAP.

1. Abécédaire pratique de codification des actes

La NGAP repose sur un système précis de codification des actes infirmiers. Connaître ces codes, c'est assurer une facturation correcte et optimiser vos revenus. Chaque acte est associé à un coefficient qui détermine sa valeur. Par exemple, une injection intramusculaire (AMI 1) correspond à un coefficient de 1, tandis qu’un pansement lourd et complexe (AMI 4) est coté avec un coefficient de 4.

Voici les principales lettres clés que vous rencontrerez :

Les lettres indispensables

  • AMI : Acte Médico-Infirmier (exemple : AMI 1 (AMI1 coefficient 1 pour une injection intramusculaire)
  • MAU : Majoration d’Acte Unique
  • MCI : Majoration de Coordination Infirmière
  • MIE : Majoration Enfant de moins de 7 ans
  • IFD : Indemnité Forfaitaire de Déplacement

Lettres clés spécifiques à la prise en charge des patients dépendants

  • DI : Bilan de soins infirmiers
  • BSA : Forfait dépendance légère
  • BSB : Forfait dépendance intermédiaire
  • BSC : Forfait dépendance lourde
  • AMX : Actes techniques externalisés des forfaits dépendance
  • IFI : Indemnité forfaitaire de déplacement pour les forfaits dépendance

2. Lettres clés et leur utilisation en situation

Les lettres clés ne sont pas de simples codes, elles sont le reflet des soins prescrits par le médecin. Leur bonne utilisation garantit une facturation transparente et en accord avec la réglementation.

Par exemple, pour un patient nécessitant des soins réguliers et complexes, un BSI sera mis en place, permettant une rémunération forfaitaire en fonction du degré de dépendance (BSA, BSB ou BSC).

3. Règles de cumul des actes

Connaître les règles de cumul est essentiel pour éviter les erreurs de facturation (et donc les indus !). Selon l’article 11 B de la NGAP :

  • L’acte avec le coefficient le plus élevé est facturé à 100%. 
  • Le second acte est facturé à 50%. 
  • Les actes suivant le second ne donnent pas lieu à honoraires et ne sont donc pas facturables sauf en cas de lésions traumatiques multiples et récent, dans ce cas le troisième acte opératoire est exceptionnellement facturé à 50% de son coefficient.

Exemple concret

Vous réalisez :

  • Un pansement lourd et complexe (AMI 4) 
  • Une injection sous-cutanée (AMI 1) 

Votre facturation sera donc :

  • AMI 4 → facturé à 100% 
  • AMI 0,5 (50% de AMI 1) → facturé à 50% 

Certaines exceptions existent ! Les forfaits BSI et les majorations (MAU, MCI, MIE) ne sont jamais décotés :

  • Les démarches de soins Infirmiers (DI)
  • Les forfaits de BSI (BSA, BSB, BSC)
  • Les majorations (MAU, MCI, MIE, majorations de nuit, dimanche et jours fériés)
  • Les actes infirmiers de vaccination réalisés à domicile
  • Les Actes Infirmiers de Soins (AIS)
  • Les actes d'accompagnement infirmier à la téléconsultation (TLS, TLD et TLL)

4. Actes hors nomenclature IDEL

Certains soins que vous réalisez ne sont pas référencés dans la NGAP et donc non pris en charge par l’Assurance Maladie.

Voici quelques exemples :

  • Cataplasmes ou sinapismes
  • Mise en place d’un corset
  • Surveillance et soins en cours d’évacuation sanitaire
  • Prélèvement de sang artériel pour gazométrie
  • Pose de sonde thermique
  • Application de pommades

Comment facturer un acte hors nomenclature ?

  1. Informer le patient : expliquez-lui que cet acte n’est pas remboursé par la Sécurité sociale. 
  2. Établir une facture : mentionnez clairement l’acte, la date et le montant demandé. 
  3. Paiement direct : le patient vous règle en direct et peut, selon sa mutuelle, obtenir un remboursement partiel. 

 

Astuce pratique : Stellair Infirmier intègre la gestion des actes hors nomenclature, simplifiant leur facturation !

5. Stellair Intégral : la solution de facturation idéale

Entre les mises à jour régulières de la NGAP et la complexité de la facturation SESAM-Vitale, il est essentiel d’avoir un outil fiable et efficace. Stellair Intégral a été conçu pour simplifier la vie des professionnels de santé avec :

  • Une interface intuitive : prise en main rapide, même pour les moins technophiles,
  • Une gestion sécurisée des données de santé,
  • Des mises à jour automatiques pour toujours être en règle,
  • Un support client réactif en cas de question ou de problème.

En optant pour Stellair Intégral, vous vous concentrez sur l’essentiel : soigner vos patients, sans vous soucier de la paperasse !


Maîtriser la NGAP, c’est assurer une facturation conforme et optimisée. En appliquant ces règles et en utilisant les bons outils, vous gagnez du temps et de la sérénité dans votre pratique libérale.

Astuce finale : Pensez à vous former régulièrement et à suivre les évolutions de la NGAP pour éviter les erreurs et optimiser vos revenus !